La poésie est un chat de ruelle. Elle aime l’heure où le possible rêve, la rumeur de la rue et le murmure des nuits blanches. Elle aime aussi les effluves du plaisir, l’impromptu et l’imprévu. La nuit du 3 août s’est esquissée au fil du temps, elle s’est tracée au gré des gens. Certains se sont désistés, d’autres ont débarqué à la onzième heure. La poésie ne se fige pas dans l’espace. Elle ne se berce pas au rythme de l’horloge. En plein cœur de la nuit, Martin « Martimots » Rivest a rendu un émouvant hommage à la mère, mettant ainsi un point final à cet événement. Puis, la transmission s’est terminée par le magnifique Speak White de Michèle Lalonde, ce cri du cœur de la langue-mère.
Cinquième heure : Extraits cinématographiques de la Nuit de la poésie du 27 mars 1970, Yvon Jean, Vincent Collard, Véronique Cyr, Frédérique Marleau, François-Pierrôt Black, Céline Bruyère, Nathalie Turgeon, Pierre-Gabriel Nepveu, Alain Trempe, Louis et Éric Roger,
Sixième heure : Tommy Gaudet, Simon-Pierre Bilodeau, la Stèle, Martin « Martimots » Rivest, Vincent Collard, Sylvie Caissie, Alain Trempe et J. P. Mortier.
Segment final : J. P. Mortier, extraits cinématographiques des nuits de la poésie (Claude Gauvreau, Michèle Lalonde, Gilbert Langevin, Gaston Miron, Gérald Godin, etc.), Martin « Martimots » Rivest et Michèle Lalonde.