Les amateurs de poésie − et en particulier de celle du grand Gaston Miron − ont rendez-vous le 25 juin à compter de 19 h au Pas Sages, au 951, rue Rachel Est, à Montréal, alors qu’une soirée SoloVox se tiendra exceptionnellement à cet endroit. Pour l’occasion, l’organisateur Éric Roger réunira, autour des mots de notre poète national, les Jean Royer, Marie-Charlotte Aubin, Audrey-Anne Marchand, Marjolaine Deschênes, Hughe Blier, Nathalie Turgeon et Robert Hamel. Cortezia version formation simple (Jessica Charland et Louis Royer) assurera la portion musicale et Marc Poellhuber signera les paysages sonores. Le tout sera bien sûr suivi d’un micro libre.
Éric Roger organise les soirées SoloVox depuis maintenant 13 ans. (Photo : Robert Hamel)
Le prix d’entrée est de 8 $ et comprend une revue ou un recueil de poésie au choix parmi les titres de la librairie volante. Pour 2 $ de plus, les amateurs de poésie pourront se procurer un flipbook d’Éric Roger.
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Au pic pis à pelle
Ben pardu dans grand ville
Y s’charche pis y s’trouve pu
Y’a comme un vide, qui s’chime pas
Y sait pu où y’est rendu, c’t’allant
Y praye su un bord, chie su l’autre
Dérapaillé-vivant, enfirouapé dans son pas-pays
Pis c’te nuite, y’a é sentiments par en d’dans
Le coeur su’a Main, l’estomac su’l camp
Y’envale ben d’travers son p’tit Québec
Lui si y flashe à gauche, y tourne toujours à droite
Le poète montréalais Yvon Jean tenant dans ses bras son recueil Noires Poésies (Teichtner, 2008).
Y s’souviens de c’qui devra pas
Y pense à tout c’qui éta pas
Y ressout en ressuant
La goutte au nez
La broue dans l’toupet
Rien que su’un runner
T’a besoin d’marcher drette
Front-moé d’la broue, j’te clair au check
Prêtre-nu-pied, de corps lâche, d’étole
De soeur grise à trois étages
D’étable-penché
Va falloir payer l’bourgeois
On va mettre un homme là-dessus
R’gard lé ben aller toé
Y décolle, chire dessours
Rien que su’une gosse, ben stompé
La palette au plancher
Su un moyen temps
Pogne une panse de boeuf
Y vas-tu r’virer l’croche?
Su’é chapeaux d’roues
Ça vire en gériboire
Y vois même sa licence
Ça compresse dans basse
Son crank y cogne
Y’a l’steak saignant
Pour lui y’a pu d’espoir
Quand t’est né pour un p’tit pain
Tu fais pas des sandwiches à tout l’monde
Mais y’a une colonne
C’pas une feluette
C’pas un mollusque
C’t’un homme faite
Baratte à beurre, de St-scie-croche
De jus d’bras, de grand escogriffe
De maudit frâchier, de fils d’habitant
Qu’un p’tit colon d’Guérin, d’ben au nord
Du fin fond d’un rang
Élevé à grand coups d’mornifles
D’coups pieds au cul
Né dans une grange
Journaux din craques
Manger des pétakes
Dans les couverts de chauyières
Y’a sumé tant, y’a treillé tôt, y’a trimé dur
Y’a faite un homme avant sa mère
L’bonhomme après lui, y décampe à 13 ans
Y’a bûché, y’a dravé
Dam and drill
Elliot Lake, Blind River
Au godendart, à l’égoïne, au boxa
C’ta avant la chain-saw
Y’en-as-tu équarri du bois
Pour c’té têtes-carrés d’bourgeois
Y’a faite c’qui a pu, ben manque
Y’a faite c’qui aurait pas dû
Y’arrive en ville
Faubourg à m’lassement
Marche su est tables
Au Main café
Orgueilleux, fier-pet
Tout l’monde envoyant chier
De son regard défiant
V’nez-vous en mes drôles
Maudit frâchier d’Robert Jean
Allez dont toutes sù l’bonhomme
y’ont frappé l’eux homme
Y s’coltaille, y bauche
Y s’tiraille, y galvaude
Y boira sa peine, son dédespoir
Noiera ses rêves, y’a pu d’espoir
Dans sa vie, y fa gris, l’temps s’crosse
Y’é pu ben jeune, tant pluvieux
Tricoté-serré, y perle pas fancy
Y bois pas sa bière le p’tit doigt en l’air
Pas cultivé comme un légume
Pas trop culturé
C’t’un homme du peuple, y’average drette
Fac ça fa pas Proust quand y pète
Betôt, l’soleil reluira qui s’disa
Bout d’viarge, de Ste-canice de corps-lâche-nu-pied
Mais là y’en a sa claque
Y’é tanné
Y s’possède pu d’être dépossédé
Ti-t’homme qui tousse, à soir, y’a l’moton
La coupe est pleine, y’étouffe
Y s’est ben faite avoir
Y’ont trop mis d’eau dans son vin
Y s’est ben faite fourrer
Y s’est ben faite dépayser
À coups d’pic pis à pelle
Y’a gravouillé, y’a vargé
Y’a tout faite pour oublier
Mais dret-là ça passe pu
Ça accroche su est deux bords
C’ta trop étrette
Ses rêves sont-t’a trop gros
Faut ben crère
Y creya d’un pays
Rêvait d’une femme, d’une vie
On y’aura ben toute pris, même c’qui avait pas
Même c’pays-là
Ti-t’homme à soir, y tousse fort
Y crache, y vomit
Toutes ceusse qui l’ont r’viré d’bord
Encore une gorgée mon homme
R’envale ta peine
Noé-moé tout ça
Ça passe croche
Ça passe tough
R’envale encore et toujours
R’envale ton pays, tes amours
Pour un jour
Aller su toutes vos tombes sa peine pisser
Pour être sûr que vous êtes ben toutes morts
Ti-t’homme qui tousse à un fils
Un espèce d’aussi grand énergumème d’escogriffre
Poète de la rue, des sans-paroles, des exclus
Qui s’déclament
Pis c’fils là, ben c’est moé
Pis c’est moé qui vous parle à vous autres icitte à soir
Qui vous crie tout c’te désespoir
De ces hommes sacrifiés
De ces talents mis d’côté
De tout ces indécouverts de la vie-poètes
Moé aussi j’tousse, j’prends mon trou
J’m’assis d’ssus, pis j’m’étouffe
Que trop souvent Nelliganisé
J’aimerais ça faire un Richard Desjardins d’moé
Mais ça passe pas lousse
Mais j’ai des rêves en calvaire
C’t’une manière de vice
Moé aussi, j’envale la vie ben d’travers
Ma poésie, je vous bûche, je vous call, je vous crie
Au pic pis à pelle, vous avez pas fini
Mon père c’t’a un colon mais pas un colonisé
Y’a marché drette, la broue dans l’toupet
Y’a bu sa vie, ses défaites
Y’étouffait, y’a tout faite
En son nom, en ses rêves
Vous m’tairez-pas mes ciboires
À grands coups d’poèmes pis d’désespoirs
À grands coups d’pic pis à pelle
J’va vous en pelleter en sacrament des nuages
J’va vous en faire des sparages
Tant qu’il y aura la liberté
La vie
Le droit de rêver
La poésie
Les petites mains
Les petites mains sont fortes, puissantes
Elles travaillent durement la pierre
Ratissent les champs dès l’aube levante
Cueillent le coton sans chigner guère
Le poète Yvon Jean lors d’une prestation publique.
Sans elles vous seriez fort moins bien
Elles assurent votre industrialisé confort
Votre café ne goûterait plus rien
S’il n’avait pas ce goût de conquistador
Elles s’activent sur la planète, un peu partout
Façonnent à votre gré tout vos sombres jouets
Elles vous appartiennent, un poing c’est tout
En plus porteront l’odieux de votre rejet
Vous les méprisez ces petites mains
Qui bâtissent vos riens, vos vies
Pire même, vous niez leurs destins
Étouffez leurs moindres pleurs, cries
Mais c’est bien vous qui les exploitez
Par votre proverbial je-m’en-foutisme
C’est bien aussi vous qui à petit feu les tuez
Bien déculpabilisés, derrière votre réconfortant altruisme
Elles suent, dans vos champs, vos mines
Se tuent à n’en plus vouloir vivre
Ont trop souvent fort mauvaises mines
Font tout, tout pour, qu’au fond, survivre
Les petites mains n’écriront jamais
Ni ne connaîtront la tendresse d’un toucher
Masturberont les touristes sexuels à souhait
Pervers éjaculat d’un monde insensé
Les petites mains vieillissent vite ainsi
Ont leur coupera alors le pouce
Pour mieux entrer dans les souliers Nike
Assurant le confort des pieds que vous êtes tous
Elles n’auront point de temps à essuyer larmes
Trop prisent quelles sont, sous votre emprise
À porter vos rêves, brandir vos armes
Défendre votre monde qui tant les méprise
Pour bijoux n’auront qu’ecchymoses et cicatrices
Ne joueront jamais avec les jouets quelles fabriquent
Trop occupées à n’être que poupées d’injustice
Vous vous en laverez les mains, question de fric
Les petites mains manieront encore demain machines
Sans cesse fabriqueront toutes vos choses inutiles
D’un bout à l’autre de vos continents-usines
S’affaireront à construire votre monde tant futile
Sans relâche elles encore s’acharneront
Pour vous, vos rêves, leurs cauchemars
Mais les tables bientôt tourneront
Elles tenaient, ce soir, en vous en faire part
Toute l’énergie négative ainsi générée
Espérons, vous reviendras au visage
De ces petites mains soumises, esclavagées
Enfin, sentirez-vous toutes leurs rages
Les petites mains en ont pleins les bras
Elles en ont assez de votre répugnante face
Vous étranglerait, mais ne peuvent pas
Trop occupées a manufacturer vos interfaces
N’ont même plus la force de lutter
Mais serrent les poings, encore tard la nuit
Rêvant d’un jour être libérées
Désassujettis, de vous affranchis
Les petites mains inaperçues passent, dans l’oubli
18 000 enfants meurent de faim chaque jour
Un à chaque cinq secondes mes amis
Il faut arrêter ce génocide de l’amour
Allez courage poètes opprimés
De tout temps déjeté, exclus
Il ni y a que vous qui puissiez ce monde changer
Aidez vos sœurs et frères ainsi perclus
Vous qui avez pouvoir de plumes
Mains tendez leurs, force mots
Faites de leurs jours, fuir écumes
Parlez nous d’eux, décriez les haut
Clamez leurs noms, éternités
En vous avez, encre infini
Laissez couler, feuilles, papiers
Libérez enfin de ce pas…leurs mains…leurs vies…
…Libérez leurs rêves…
Leurs… poésies
Yvon Jean en pleine action.
Démesure Au loin surgissent, sombres nuages, menaçantes peurs
À fond chargées, corps fondant, tempête s’abattra
La multitude se sauve, tonnerre gronde, s’unit, pleure
Ultime puissance toutes et tous emportera
Ne restera plus un cri, par coeur morts seront
Débattez-vous donc, soyez plus ainsi
Moi je suis seul contre tous, qu’une exhortation
Poésie de frayeur, suis ma route, trace ma vie
Brûle-moi de ta flamme, éclaire ma déraison
Je veux me retrouver en toi poète maudit
Contre marées et vents d’autrement, je t’en supplie
Foudroie-moi, électrocute ma plume, illumine-moi
Au creux de tes bras je n’aurai plus jamais peur
Démesure-toi à moi, je t’attends sans broncher…
Poétise-moi.
Chers éditeurs chers
Vous me dites que point ne sont prêts mes textes
Je vous réponds qu’arbitrairement ainsi rejeté me faites
Finalement, quel compliment de qualifier mes poèmes de textes
Car si ma Poésie ressemble à la vôtre, quelle défaite
Jamais ne me plierai plus encore, m’aplaventrirai
À attendre que vous décidiez, ce fort aléatoirement
De peut-être, au goût du jour, de miraculeusement me publier
Alors que les plus grands, n’ont jamais été reconnus de leur vivant
Vous ne me Nelliganiserez pas, chers Éditeurs chers
Vos méthodes d’évaluer l’intangible, l’insondable
Revisées devraient être, mais n’en avez que faire
Bien oielllèrisés dans tout ce que vous croyez être
Cataloguant tout, vous cherchez le vendable, le faisable
Alors que la Poésie n’en a que faire de votre loi du paraître
Sachez que je ne ramperai plus devant vous
Que le temps son œuvre fera, obligatoirement
Et qu’un jour la vie se chargera de vous, de tout
Qu’alors Parole me sera donnée, enfin, triomphalement
Que ma Poésie résonnera, à tous azimuts, hors de tout doute
Mais qu’aussi alors serai mort assassiné, depuis fort longtemps…
…Par votre doute
À propos d’Yvon Jean
Le recueil Noires Poésies a été publié en 2008 aux Éditions Teichtner.
Poète de la rue, des sans paroles… des exclus : voilà comment il se décrit depuis la première fois où il est monté sur scène.
Yvon Jean revient de très loin; marginalisé, il a connu la rue, mais il n’a jamais oublié son rêve : devenir un jour poète.
Et pour la première fois depuis 2006, il a récité sa poésie lors d’une soirée SoloVox, animée par son grand ami et poète Éric Roger, sans qui d’ailleurs tout ce qui suit n’aurait pas été possible, dit-il.
Plus de 200 apparitions sur scène plus tard – Slam-session au local de l’Archie, soirées SoloVox à L’Escalier et ailleurs, Quai des brumes, In Vivo, Derniers Humains, micro libre de l’ATSA, Macadam tribus, Cabaret Résolu, Slam Jam Collectif, Nuit de la poésie Anarchiste, Festival Voix d’Amériques, Slam Chaud, Martimots Dits, Nuit des sans-abri – et après 30 années d’écriture à son actif, Yvon Jean a vu son premier recueil-CD, Noires Poésies, paraître chez Teichtner en 2008. Il travaille présentement avec acharnement à sortir son ultime recueil en 2013.
Sa poésie est tantôt classique, tantôt urbaine ou carrément joual, versifiée, de facture assez sombre, mais toujours porteuse de lumière, dénonciatrice, donnant la parole aux exclus de ce monde. Son éditeur le qualifie d’heureux mélange contemporain entre Gauvreau et Jean Narrache, inventant des mots, réinventant le joual.
Il a également coanimé plus de 150 émissions de radio (Les contes à rendre sur les ondes de CHOQ-FM, à Montréal) et coanime actuellement une émission du même nom à la station Radio Centre-Ville (102,3 FM) de Montréal, où il présente une chronique sur la poésie intitulée Poétiquement autre.
Il a aussi fait sa marque dans le slam, remportant la victoire lors de quelques soirées. Pour le public, c’est toujours un électrochoc : il entre comme en transe, se sentant enfin vivre, exister. Voyez vous-même sa performance à la Première Chaîne de la Société Radio-Canada dans le cadre de Slam Macadam.
Yvon Jean a également vu un de ses poèmes publié dans le livre de Mario Proulx (journaliste, réalisateur et animateur de radio), Vivre jusqu’au bout, tiré de la série radiophonique qui a été diffusée à la Première Chaîne de la SRC. Son poème Vivre jusqu’au bout, mourir autrement a été publié aux côtés des textes de Jim Corcoran, Clémence Desrochers, Daniel Lavoie, Pierre Légaré, Chloé Ste-Marie et Roger Tabra. Vous pouvez accéder à la bande audio de ce poème.
Par la force de sa plume et son style percutant, Yvon Jean se distingue et laisse sa marque de façon indélébile et fort singulière au sein de la poésie québécoise actuelle.
Publié en novembre 2008 chez Teichtner, Noires Poésies est en Collection Nationale à la Grande Bibliothèque et à la Bibliothèque Marie-Uguay. Le recueil est épuisé après avoir vendu plus de 300 exemplaires. L’éditeur, Claude Hamelin, l’a pris sous son aile, adorant sa singulière poésie. Il compte publier un prochain recueil cette année et vise cette fois les grandes maisons d’éditions. En 30 ans, il a écrit plus de 1 000 poèmes, dont près de 400 en vue de publication. Enfin, mentionnons que depuis mars 2013, Yvon Jean coanime la série SoloVox webtélé en compagnie d’Éric Roger.
En qualité d’invité, Yvon Jean participera à la soirée SoloVox du 27 mars 2013, laquelle sera consacrée au regretté Gérald Godin.
La soirée SoloVox du 28 novembre 2012 rend hommage à la regrettée Josée Yvon.
Fidèle au concept mis en œuvre cette saison, SoloVox rend une fois de plus hommage à un poète québécois disparu lors de l’édition du 28 novembre 2012. En effet, après Claude Gauvreau et Denis Vanier, c’est l’égérie de ce dernier, Josée Yvon, qui se retrouvera sous les feux de la rampe, tandis que les invités de l’animateur et poète Éric Roger seront Nancy Labonté, Jean-Marc Lefebvre, Tessa Manuello, Anny Schneider et Marybel Messier. La portion musicale sera confiée à Ty Billingsley, et les paysagistes sonores attitrés seront Marc Poellhuber et Dominique Huot. Le tout se terminera pas la traditionnelle séance de micro ouvert, laquelle permet au public de découvrir de nouvelles voix d’ici.
Le poète et animateur Éric Roger, l’âme de SoloVox depuis maintenant 12 ans.
Vitrine de la poésie montréalaise et québécoise sur la rue Sainte-Catherine, SoloVox compte sur la commandite des Éditions David, des Éditions du Noroît, des Éditions de l’Hexagone, des Éditions Prise de parole, des Écrits des Forges et des Éditions Triptyque. L’entrée est de 7 $ et inclut un recueil ou une revue de poésie au choix.
Les amateurs de poésie de Montréal ont donc rendez-vous une fois de plus à compter de 19 h, le 28 novembre 2012, au bar L’Escalier Montréal, au 552, rue Sainte-Catherine Est, à deux pas de la station de métro Berri-UQAM, pour une autre belle soirée de poésie. Nocturnades espère vous y voir en grand nombre.
Sur la lancée de la soirée SoloVox du 26 septembre dernier, laquelle rendait hommage au poète disparu Denis Vanier, l’édition du 31 octobre 2012 célébrera la mémoire et l’œuvre d’un autre géant de la poésie québécoise, Claude Gauvreau (1925-1971). À cette occasion, le poète et animateur montréalais Éric Roger, qui vient de célébrer le douzième anniversaire de son cabaret poétique, accueillera Paul Chamberland, Dominique Huot, Catrine Godin, Hughe Blier, Louise Haley (aussi connue sous le nom de madame Minou), Ponctuation G Actif Duchesneau, Maxime Cayer et Anthony Roger. La portion musique sera assurée par Societies, et le fidèle Marc Poellhuber créera une fois de plus les paysages sonores nécessaires. La prestation des invités sera suivie d’une séance de micro ouvert en collaboration avec l’événement artistique à caractère multidisciplinaire Big Bang Montréal, puisque, comme le veut maintenant la coutume, les deux événements s’imbriquent l’un dans l’autre dès 21 h.
Affiche de la soirée SoloVox du 31 octobre 2012.
Vitrine de la poésie montréalaise et québécoise sur la rue Sainte-Catherine, SoloVox compte sur la commandite des Éditions David, des Éditions du Noroît, des Éditions de l’Hexagone, des Éditions Prise de parole, des Écrits des Forges et des Éditions Triptyque. L’entrée est de 7 $ et inclut un recueil de poésie au choix.
Le poète Éric Roger, animateur des soirées SoloVox depuis 12 ans.
C’est donc un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amateurs de poésie de Montréal et de la périphérie : le 31 octobre 2012, dès 19 h, au bar L’Escalier Montréal, au 552, rue Sainte-Catherine Est, à deux pas de la station de métro Berri-UQAM. C’est dans un peu plus de deux semaines, mais Nocturnades vous recommande d’inscrire cet événement à votre agenda dès maintenant.