Nocturnades en mode veilleuse pour l’été

L’été 2012 marque une période de transition pour Nocturnades.

La vie rugit. La vie surgit. La vie se vit à la vitesse grand V.

Depuis près de deux mois déjà, Nocturnades n’a rien publié. Pourtant, l’actualité poétique montréalaise et québécoise n’a pas manqué : soirée Solovox consacrée à Janou Saint-Denis et mettant en vedette Pierre Harel; Festival de la poésie de Montréal; Nuit de la poésie Chantier libre avec de grandes pointures, dont Martine Audet, Claude Beausoleil, Jean-Paul Daoust, Éric Roger, Tony Tremblay et Yolande Villemaire; etc. Mais votre humble serviteur était affairé à apprivoiser une autre de ses « fins du monde ». Bien sûr, ce n’est pas si grave — elles reviennent périodiquement, je m’y suis habitué et je connais maintenant le contenu du guide de survie du « rupturé » de l’amour par coeur. Néanmoins, chacune de ces apocalypses personnelles exige beaucoup de temps.

Mais je ne vous oublie pas. Pour cette raison, je vous envoie cette carte postale, qui vous parvient des débuts de ma nouvelle vie. C’est ma façon de vous dire : « Oui, d’accord, j’ai de la broue dans le toupet (et parfois même de la bruine dans les lunettes), mais je suis toujours là, je pense à vous bien fort et j’ai hâte de vous retrouver ». Nocturnades muera sans doute une fois de plus. J’ai des projets plein la tête et je n’ai pas envie de faire cavalier seul. Mais l’aventure se poursuivra, sous une forme ou sous une autre. J’ai (nous avons?) bien hâte de vous offrir de nouveaux billets.

D’ici là, d’ici à ce que je conçoive ce nouvel univers, je vous souhaite un bel et doux été. Profitez-en bien — il est si court (le Québécois du moins) — et laissez-vous imprégner de la caresse du vent… jusqu’à ce que celle des mots prenne le relais.